- sévère
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• fin XIIe; lat. severus1 ♦ (Personnes) Qui n'admet pas qu'on manque à la règle; prompt à punir ou à blâmer. ⇒ dur, exigeant, strict, fam. vache. Des parents sévères. Le juge s'est montré très sévère. ⇒ impitoyable. « elle était sévère pour les autres; elle n'admettait aucune faute » (R. Rolland). Sévère avec les autres et avec soi-même. — Un ton, un regard, un visage sévère.♢ (Choses) Qui punit durement, blâme sans indulgence. Un verdict sévère. Adresser de sévères critiques à qqn.♢ Très rigoureux, très strict. « Elle gérait avec une sévère économie son modique avoir » (France). Des mesures sévères. ⇒ draconien. Faire un régime sévère. ⇒ strict.2 ♦ Qui impose par la gravité, le sérieux. ⇒ grave. « l'aspect un peu sévère de la femme, le sérieux de sa physionomie » (Goncourt).♢ Qui se caractérise par l'absence d'ornement. ⇒ austère, dépouillé. « d'une élégance un peu sèche et sévère » (Martin du Gard). Le style dorique est sévère.3 ♦ (1914; angl. severe) Très grave, très difficile. L'ennemi a essuyé des pertes sévères. ⇒ lourd. « J'ai une lutte sévère à mener contre la police » (Romains).⊗ CONTR. Débonnaire, indulgent, enjoué, plaisant. Léger.Synonymes :- dur- inclément- rosse (populaire)- vache (populaire)Contraires :- bon- bonasse- bonhomme- compréhensif- coulant (familier)Se dit d'un règlement, d'une loi, d'un système, qui sont...Synonymes :- austère- rigideContraires :- déréglé- dévergondé- dissolu- libre- relâchéQui sanctionne, punit lourdementSynonymes :- brutal- cinglant- froid- rude- strictContraires :- clémentDont l'aspect extérieur exprime la gravité, l'austéritéContraires :- débonnaire- doux- gentilQui se caractérise par l'absence de fantaisie et d'ornementsSynonymes :- dépouillé- monacal- sec- simple- sobreContraires :- chargé- orné- surchargé- tarabiscotéIndique un haut niveau dans quelque chose de pénible, de graveSynonymes :- cruel- grave- gros- intense- sérieux- terribleContraires :- faible- infime- léger- modéré- négligeablesévèreadj.d1./d Qui ne tolère pas les fautes, les erreurs; dépourvu d'indulgence. Un maître, un juge sévère.d2./d Qui exprime la dureté, la rigueur. Ton, air sévère.d3./d (Choses) Dur, rigoureux. Punition sévère.|| Strict. Des mesures sévères.d4./d Litt. Sans ornements; régulier et sobre. Un style sévère.d5./d (Emploi critiqué.) Important, grave. L'armée a subi des pertes sévères.d6./d ARBOR Taille sévère, importante.⇒SÉVÈRE, adj.A. — 1. [En parlant d'une pers.] Qui n'admet pas les fautes et les faiblesses, qui est prompt à punir ou à blâmer. Synon. dur, exigeant, intransigeant, rigide, rigoriste, strict. Un maître, un père sévère. Tous les psychanalystes savent que des parents fort doux peuvent se transformer chez l'enfant en surmoi sévère (CHOISY, Psychanal., 1950, p. 48). Platon demeure un censeur sévère qui exige la soumission totale de l'individu à l'état, seul détenteur de l'autorité juridique et morale (Hist. sc., 1957, p. 1556).— [Avec un compl. prép.] Il y a trente ans, dans les régions de l'Ouest, chez les paysans, on était sévère sur la tenue des jeunes filles. Point d'écart sans déshonneur pour la famille (CHARDONNE, Attach., 1943, p. 19). Comme on est sévère pour les personnages de roman! pensait Henri, on ne leur passe pas une faiblesse (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 267).♦ Vieilli. Être sévère à qqn. Être sévère à soi-même (Ac. 1878, 1935). J'aimais tant la vie, alors! (...) et je ne pensais pas qu'elle pût me devenir sévère, elle qui pourtant est sans pitié (FRANCE, Livre ami, 1885, p. 5).— Vieilli. [En parlant d'une femme] Qui ne se laisse pas courtiser. Synon. prude, rigoriste. L'excès d'effort pour être chaste la faisait prude. Être trop sur la défensive, cela indique un secret désir d'attaque. Qui est farouche n'est pas sévère (HUGO, Homme qui rit, t. 1, 1869, p. 197).2. P. méton. Qui exprime ou qui manifeste une telle disposition. Synon. austère, dur, rude. Accueil, regard sévère. Je crus que j'allais mourir, cette voix sévère avait percé mon cœur comme un poignard (DURAS, Édouard, 1825, p. 193). Le père Michaud se retourna, et d'un ton sévère: — Taisez-vous donc, vous autres (ARLAND, Ordre, 1929, p. 477).— Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui est sévère. On variait le ton, on allait du calembour jusqu'aux sommets de l'esthétique; on ne dédaignait ni le jeu de mots, ni le logogriphe; on alliait le plaisant au sévère (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 55).B. — 1. Qui a un aspect grave, austère, sérieux, qui ne laisse pas place à la fantaisie.a) [En parlant d'une pers.] Un visage froid et sévère. La suavité et la gracieuse langueur des femmes de l'Asie, beauté bien plus féminine (...) que la beauté sévère et mâle des statues grecques (LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 51). Le comte, un peu pâle, l'air triste et sévère, donnait la main à une jeune femme plus pâle et plus triste encore (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 3, 1859, p. 515).b) [En parlant de la tenue, de l'habill.] Synon. austère, strict. Tenue sévère. La reine Marie-Amélie avait gardé une coiffure plus sévère, que la plupart de nos bisaïeules ont portée (STÉPHANE, Art coiff. fém., 1932, p. 176). Elle a beaucoup de robes sévères ou fastueuses pour toutes les sorties et qui varient avec la mode (CHARDONNE, Claire, 1931, p. 50).2. [En parlant d'un lieu, d'un paysage, d'un intérieur] Aride, dépouillé. Un lit de sangles, quelques chaises de bois blanc, une table de noyer composaient tout l'ameublement de cette sévère demeure (CLADEL, Ompdrailles, 1879, p. 352). La contrée est sévère. Sur ces plains la population est rare et se raréfie chaque jour (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 208).3. [En parlant du lang., d'une œuvre artist.] Froid, dépouillé. Composition, dessin, style sévère. Au XVIIème siècle, l'art religieux qu'aime l'Église est un art sévère, concentré, où rien n'est inutile, où rien ne vient détourner l'attention du chrétien méditant sur les mystères du salut (MÂLE, Art relig., 1932, p. 5).C. — Qui est rigoureux, contraignant.1. [Dans un cont. admin., officiel] L'instauration dans notre pays, en 1940, d'un sévère rationnement des produits alimentaires (BRUNERIE, Industr. alim., 1949, p. 213). Le régime fiscal particulièrement sévère auquel sont assujetties les sociétés anonymes représente une sérieuse gêne (Industr. fr. bois, 1955, p. 25).2. MÉD. On tiendra le malade à la plus sévère diète, ne lui donnant que du bouillon de veau ou de poulet (GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 189). [Le Docteur Boutan:] — (...) j'ai soigné Euphrasie, elle ne souffrait certainement que d'une inflammation chronique (...) qu'un traitement sévère aurait guérie (ZOLA, Fécondité, 1899, p. 368).3. Qui punit durement. Condamnation, jugement, verdict sévère. Le général, ne serait-ce que pour avoir omis de nous informer de ce qui est arrivé tout de suite après sa première arrestation, mérite un blâme sévère (Affaire Dreyfus, 1900, p. 45).D. — Qui est éprouvant, dur à supporter. Synon. rigoureux. Un froid sévère. En cas de gel sévère survenant pendant le durcissement, celui-ci s'arrête, mais il reprend par la suite (CLÉRET DE LANGAVANT, Ciments et bétons, 1953, p. 61).♦ Subir une concurrence sévère. Par suite (...) de la concurrence sévère des bois de la Nigeria et de la Gold Coast, la plupart des essences commercialisées au cours des vingt dernières années ne peuvent pratiquement plus être exportées (Forêt fr., 1955, p. 6).♦ Porter un coup sévère (à...). L'éclatement des sciences au XIXe siècle devait porter un coup sévère à l'étude de la population (Hist. sc., 1957, p. 1621).— Dans des loc. fam. vieillies. Difficile à supporter.♦ En voilà une sévère! — Ainsi je passerai pour votre fille? dit Malaga très finement (...). — Oui, dit Paz (...) je vous logerai dans un bel appartement, richement meublé (...). Malaga regarda l'étranger (...). — En voilà une sévère, dit Marguerite Turquet (BALZAC, Fausse maîtr., 1841, p. 41).♦ Elle est sévère, celle-là! Des brutes! (...) s'écria M. Myre suffoqué, — des brutes!... Ah! ... elle est sévère, celle-là!... (GYP, Raté, 1891, p. 109).♦ En voir de sévères. La leçon a été bonne, allez! Le baron en a vu de sévères; il n'entretiendra plus ni danseuses, ni femmes comme il faut (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 287).E. — Très grave, très sérieux. Pronostic sévère. Cette transfusion sanguine se montre particulièrement efficace s'il s'agit de compenser une hémorragie sévère (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., 1936, p. 90). La radiographie qui révèle les signes d'une arthrite infectieuse ou d'un rhumatisme inflammatoire ne révèle aucune lésion spécifique, mais permet seulement de parler d'arthrite inflammatoire sévère (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 524).♦ Pertes sévères. Jamais, avant la guerre, on n'avait écrit, ni dit (...) qu'une armée avait subi des pertes sévères. Le mot apparut d'abord dans la traduction des communiqués allemands (faite en Suisse française), où il fut employé pour rendre l'allemand streng (...) strenge Verluste est du bon allemand (DAUZAT, Arg. guerre, 1918, p. 18).Rem. Cet empl., de même que ceux de sévèrement et sévérité, influencés par l'angl. sont critiqués mais ils se sont pourtant imposés dans l'usage méd. (v. HANSE Nouv. 1987).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694, 1718: severe; dep. 1740: sévère. Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1200 li severs jugieres « qui aime à faire justice » (Moralités sur Job, 328, 38 ds T.-L.); 2. a) 1486 « rigide, sans indulgence en parlant de la justice ici personnifiée » dame Justice severe (JEAN MICHEL, Myst. de la Passion, éd. O. Jodogne, 27041); b) 1552 « id. en parlant d'une personne » ici p. méton. (RABELAIS, Quart Livre, éd. R. Marichal, Epitre liminaire, p. 5); 3. av. 1558 « qui éprouve durement; terrible, redoutable » une terrible et severe tempeste (EST. MEDICIS, Chron., I, 462 ds GDF. Compl.); 4. 1674 « soumis à une règle rigoureuse, austère » une piété sévère (RACINE, Iphigénie, V, 3, 1626); 5. 1788 « qui se caractérise par l'absence d'ornement, qui n'a rien pour séduire » beautés sévères et imposantes (BARTHÉL., Anach., ch. 48 ds LITTRÉ). II. 1. 1810 « inclément, froid, dur » un climat sévère (STAËL, Allemagne, t. 1, p. 30); 2. a) 1880 « grave » un pronostic sévère (CADET DE GASSICOURT, Mal. enf., p. 24); 1895 la forme la plus sévère de l'eczéma (TROUSSEAU, Hôtel-Dieu, p. 122); b) 1908 infliger une sévère leçon à qqn (MILLE, Barnavaux, p. 80); en partic. 1915 pertes sévères (d'apr. ESN. Poilu, p. 488 qui précise ,,dès le 1er semestre 1915``). I empr. au lat. class. severus « grave, sérieux, austère ». II empr. à l'angl. severe (lui-même soit empr. au fr. sévère, soit au lat. class. severus) aux sens de « rude, peu clément en parlant du temps » 1676 (ds NED: this seveare weather), « grave en parlant d'une maladie » 1725 the sever Fevers (ibid.) « id. en parlant d'un échec, d'une guerre, d'un malheur » 1742 [a] severest woe (ibid.), ce dernier sens (cf. II 2 b) s'étant principalement développé par les communiqués de la guerre de 1914-18 (cf. FEW t. 11, p. 554a, note 6), l'expr. pertes sévères existant en angl. dès 1838: severe loss (ds NED). Fréq. abs. littér.:3 435. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 6 533, b) 5 025; XXe s.: a) 4 382, b) 3 705. Bbg. BLUMENTHAL (P.). Die Linguistik des Weingeschmacks... Z. fr. Spr. Lit. 1979, t. 89, p. 107. — QUEM. DDL t. 19.
sévère [sevɛʀ] adj.ÉTYM. Fin XIIe, sever, rare av. XVIe; lat. severus.❖———1 (Personnes). Après le nom, en épithète. Qui ne permet pas, ou n'admet pas qu'on manque à la règle; prompt à punir ou à blâmer. || Juge (→ Dieu, cit. 33), père, tuteur (→ Argus, cit. 3), duègne (→ Éternel, cit. 40) sévère. || Maître trop sévère (→ Foudroyer, cit. 13). ⇒ Autoritaire, dur, rude. || Très sévère. ⇒ Impitoyable, implacable, inexorable; fam. vache. || Il est sévère, il ne badine, ne plaisante, ne rigole pas; il n'entend pas la plaisanterie. || Moraliste (cit. 1) sévère. || Sévère et puritain (cit. 2). ⇒ Grave, rigoriste. || Critique (2. Critique, cit. 25), censeur, auditeur sévère (→ Champi, cit. 1). || Sévère mais juste. || Puriste trop sévère. ⇒ Intransigeant (→ Purisme, cit. 2). || Être sévère à qqn (vx). — Sévère pour qqn (→ Exiger, cit. 12; lyre, cit. 8). || Sévère pour les fautes de qqn (→ Malfaçon, cit.), sur le chapitre de… || Sévère à l'égard de qqn, envers qqn. || Ils devenaient sévères pour la qualité du travail. ⇒ Difficile, exigeant, strict.1 (…) elle avait une très haute valeur morale; mais elle était sévère pour les autres; elle n'admettait aucune faute, ni presque aucun travers; elle passait pour froide et dédaigneuse.R. Rolland, Jean-Christophe, Antoinette, p. 833.♦ Vx. || Femme sévère, qui ne permet pas qu'on lui fasse la cour.2 (1499). Par métonymie. Qui exprime l'intention de punir, de blâmer. || Ton, voix sévère (→ Cas, cit. 18; commotion, cit. 4). || Regard sévère (→ Indulgent, cit. 11).♦ Par ext. Qui impose par la gravité, le sérieux. ⇒ Grave. || Prendre un air sévère (→ Imprimer, cit. 11). || Visage sévère (→ Ardent, cit. 26; hérisser, cit. 37). || Front sévère. ⇒ Sourcilleux. || Il était sévère, calme, réservé (→ Humeur, cit. 58). || Homme roide (cit. 5) et sévère. ⇒ Austère, froid, rabat-joie.2 (…) adossés au mur, tous pâles, graves, sévères, presque sinistres, les soixante-dix proscrits de Jersey.Hugo, Choses vues, I, 1853.3 (…) l'aspect un peu sévère de la femme, le sérieux de sa physionomie, le milieu de gravité mélancolique, dans lequel elle se tenait, quand j'étais encore un tout petit enfant, m'imposaient une certaine intimidation auprès d'elle, et comme une petite peur de sa personne, pas assez vivante, pas assez humaine.Ed. et J. de Goncourt, Journal, 30 août 1892, t. IX, p. 53.3 (Choses). Qui punit durement. ⇒ Dur. || Verdict, condamnation sévère. ⇒ Salé. || Ordre sévère (→ Envoyer, cit. 10.1). || Loi trop sévère (→ Assembler, cit. 19; équité, cit. 7). ⇒ Draconien. — Qui blâme, qui critique sans indulgence. || Un jugement, une critique, un goût (cit. 16) sévère. || Mot sévère (→ Affameur, cit. 2). ⇒ Aigre, amer, âpre, cinglant.4 Quand Lope de Vega même et Calderon donnaient des nouveautés, ils trouvaient des juges sévères dans leurs admirateurs (…)A. R. Lesage, Gil Blas, X, V.♦ Fam. Difficile à supporter. || C'est un peu sévère. — (1830, in D. D. L.). || En voilà une sévère ! ⇒ Raide.4.1 Ah ! ciel ! qui avait pu s'attendre ? (…) Ah ! ben ! ah ! voilà d'une sévère !Henri Monnier, Scènes populaires, I, « La victime du corridor », p. 305 (1835).5 — En voilà une sévère, dit Pierrotin. Ah ! ça, messieurs, aucun de vous n'est donc venu par ici ?Balzac, Un début dans la vie, Pl., t. I, p. 672.4 (1788). Qui se caractérise ou frappe par l'absence d'ornement, n'a rien pour charmer, pour séduire dès l'abord. ⇒ Austère. || La beauté sévère de Junon (→ Proposition, cit. 2). || Élégance (cit. 7) un peu sèche et sévère. ⇒ Triste. || Le dorique (cit. 2) est simple, imposant, sévère. || Dessin sévère. ⇒ Dépouillé (→ Chaîne, cit. 26). || Sujet sévère. ⇒ Aride (→ Longueur, cit. 10). — N. || Passer du grave au doux (cit. 39), du plaisant au sévère.♦ Arts. Se dit du style de céramique grecque qui succède au style archaïque (520-460 av. J.-C.).5 Qui contraint avec force, rigueur. ⇒ Rigoureux, strict. || Morale (→ Astreignant, cit.), police (cit. 5), éducation (cit. 8) sévère. || Instructions (cit. 10), mesures sévères (→ Contentieux, cit. 1). || Régime (cit. 5), jeûne sévère (→ Jamais, cit. 34). || Sévère économie (→ 2. Avoir, cit. 1). || Tenir une comptabilité sévère (→ Ordre, cit. 20). ⇒ Exact.6 Mais tel était l'enchevêtrement des contreforts, que Cyrus Smith dut procéder à leur exploration avec une sévère méthode.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. II, p. 757 (1874).———II (1914; angl. severe). Emploi critiqué. Très grave, très difficile. || Pertes sévères dans un engagement militaire. || Sévère défaite. || Lutte sévère. ⇒ Chaud (→ Mener, cit. 28). || Obstacles sévères (→ Hippique, cit.).❖CONTR. Accommodant, bonasse, clément, complaisant, compréhensif, coulant, doux, indulgent, large. — Affectueux, enjoué, facétieux, tendre. — Agréable, attendrissant, badin, charmant, gracieux, orné, plaisant. — Relâché, indulgent. — Léger.DÉR. Sévèrement.
Encyclopédie Universelle. 2012.